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d.e. stevenson - Page 2

  • The Baker's Daughter de D.E. Stevenson

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Baker's Daughter ?

       "Je suis littéralement amoureuse de ces couvertures et heureusement, les histoires de D.E. Stevenson sont toujours à la hauteur parce que même sans ça, je crois que je serais capable de les acheter ! C'est donc avec bonheur que j'ai reçu celui-ci à mon anniversaire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Depuis la mort de sa mère, Sue a arrêté l'école et s'est occupée de son frère, de son père et de la maison. Mais depuis que celui-ci s'est remarié, elle ne sait plus où est sa place et c'est pour cela que lorsqu'elle apprend que les Darnay cherche une cuisinière, elle se propose tout de suite, malgré l'isolement de leur maison et le comportement fantasque du mari, peintre."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'auteur nous plonge toujours dans l'ambiance de petits villages anglais bien douillets. Ici, nous sommes en Écosse mais le plaisir est évidemment le même, voire décuplé pour moi qui ne rêve que d'Edimbourg. Très vite, on se laisse entraîner par la jeune Sue qui n'a rien vu du monde et qui sait pourtant bien ce qu'elle veut, et qui est très indépendante malgré son jeune âge. Ce sont à la fois sa force et sa naïveté qui vont faire tout le charme du livre et nous entraîner de rebondissements en rebondissements. La palette des personnages est un peu moins variée que d'habitude, du fait de la vie assez isolée de Sue, mais n'en est pas moins toujours aussi variée et passionnante, avec cette plume et cet humour qui ont fait le succès de l'auteur en son temps et que je redécouvre à chaque fois avec grand plaisir. Ajoutez à cela quelques réflexions bien senties sur l'art et la peinture et me voilà conquise."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai finalement trouvé cette histoire très moderne pour l'époque - le livre a été écrit juste avant la seconde guerre mondiale - et du coup, moins attendue que ce que l'on aurait pu croire. Bien sûr, il est question d'une happy ending mais ce roman ne manque pas d'originalité pour autant. J'ai hâte de découvrir mon prochain D.E. Stevenson et j'en ai d'ailleurs déjà un autre dans ma PAL."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de D.E. Stevenson ICI

    et la chronique de Celia's House, réécriture de Mansfield Park, sur Jane Austen is my Wonderland

     

    Alors, vous craquez pour "The Baker's Daughter" ?

  • The Two Mrs Abbotts de D.E. Stevenson

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Two Mrs Abbotts ?

       "J'ai découvert D.E. Stevenson avec Miss Buncle's Book et les magnifiques rééditions de Sourcebooks. Depuis, j'explore son univers avec délices et j'ai chaque fois un peu plus de tendresse pour ses personnages."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Nous retrouvons Barbara, sa nièce, ses voisins et tout son petit village de Wandlebury en temps de guerre, aussi occupés à dénicher quelques litres de lait qu'à s'inquiéter des amours des uns et des autres..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Je dois bien admettre qu'il m'a fallu quelques dizaines de pages pour me replonger dans la vie de ce charmant village anglais et de ses divers habitants mais une fois que ce fut fait, je n'avais plus envie de les quitter. D.E. Stevenson a le pouvoir de nous faire développer une réelle affection pour ses personnages. C'est une fois de plus une histoire charmante, divertissante, pleine d'humour et d'esprit. J'ai été un peu surprise que certains évènements se précipitent après avoir traîné quelque temps mais cela à le mérite de nous surprendre et de ne pas toujours nous emmener là où on s'attend. Ce qui m'a plus gênée en revanche, c'est que l'auteur reproduit à l'écrit la façon de parler et les accents de ses protagonistes. C'est déjà un procédé qui ne m'emballe pas en français, mais pour un livre que je lis en anglais, j'avoue que cela m'a rendu certains dialogues pénibles à décrypter !"

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Parfois l'intrigue s'est un peu éparpillée et la fin m'a parue légèrement abrupte, me laissant un goût d'inachevé. Pour autant, ces livres restent pour moi des petits délices et j'ai hâte de me continuer mon exploration de l'univers de l'auteur..."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

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  • The Young Clementina de D.E. Stevenson

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Young Clementina?

       "J'ai commencé ma découverte de l'univers et de la plume de D.E. Stevenson avec la série des Miss Buncle qui m'avait déjà charmée et j'avais envie d'explorer une autre de ses histoires. Comme Sourcebooks est justement en train de rééditer son oeuvre avec un choix de couvertures sublimes, je n'ai pas hésité beaucoup plus longtemps à me laisser convaincre (par moi-même d'ailleurs).

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'histoire se déroule autour des années 30. Charlotte Dean, vit une vie sans intérêt ni saveur, seule dans un petit appartement de Londres et se rendant chaque jour au travail consciencieusement. Mais ne croyez pas qu'il en a toujours été ainsi, cette vie d'ermite est un choix et petit à petit, nous allons découvrir pourquoi et quels sont les évènements qui aujourd'hui la pousse à changer de nouveau cela."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Ce livre est poignant. Comme toujours, D.E. Stevenson nous dépeint des personnages extrêmement attachants et dès les premières pages, on se prend d'une grande affection pour Charlotte. Le début de son récit est quelque peu pathétique, elle est si seule qu'elle s'invente une amie imaginaire d'une femme croisée une fois dans le bus. Puis on découvre son histoire si triste et sa résignation courageuse et c'est un vrai crève-coeur. Impossible alors de se détacher de ces pages qui vont tour à tour nous redonner un peu d'espoir et nous le ravir aussi vite et réserver encore bien des surprises et des découvertes à cette pauvre Charlotte Dean. C'est vraiment une réussite en ce qui concerne les personnages et la palette des émotions que l'on traverse, le tout sur fond de campagne anglaise. Que demander de plus?"

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "C'est quand même le genre de livres où l'on s'énerve un peu tout le long contre les uns et les autres et leur manque de communication, sur toutes ces souffrances qui auraient pu être évitées sans la fierté mal placée de certains et la naïveté des autres alors bien sûr, pour rétablir l'équilibre, on a besoin d'une fin vraiment heureuse, de sentir que les personnages n'ont pas traversé tout cela pour rien. Et de ce côté-là, j'ai été un peu déçue par la rapidité du dénouement. Un peu plus de scènes de bonheur, voire un épilogue, n'auraient pas été de trop à mon goût."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    et la chronique de Celia's House, réécriture de Mansfield Park, sur Jane Austen is my Wonderland